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jeudi 28 avril 2016

Ce qu'il nous faut, c'est un mort - Hervé Commère

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  • Facilité de lecture
  • Charge émotionnelle
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  • Absence de longueur
  • Humour
  • Crédibilité
  • Coup de cœur

Quatrième de couverture:

" Ce qu'il nous faudrait, c'est un mort. "" I will survive ". C'était le dimanche 12 juillet 1998. À quel prix ? Ça, la chanson ne le dit pas. Cette nuit-là, trois garçons pleins d'avenir ont renversé une femme, une étudiante s'est fait violer, un jeune flic a croisé son âme s?ur et un bébé est né. Près de vingt ans plus tard, voilà que tous se trouvent concernés par la même cause. On est à Vrainville, en Normandie. L'usine centenaire Cybelle va fermer ses portes. Le temps est venu du rachat par un fonds d'investissement. Cybelle, c'est l'emploi de la quasi-totalité des femmes du village depuis trois générations, l'excellence en matière de sous-vêtements féminins, une réussite et surtout, une famille. Mais le temps béni de Gaston est révolu, ce fondateur aux idées larges et au c?ur vaste dont les héritiers vont faire une ruine. Parmi ces héritiers, Vincent, l'un des trois garçons pleins d'avenir. Il a la main sur la destinée de quelques centaines de salariés. Mais il n'a pas la main sur tout, notamment sur ce secret étouffé dans un accord financier vingt ans plus tôt par son père et le maire de Vrainville, père du 2e larron présent la nuit du 12 juillet dans la voiture meurtrière. Le 3e gars, Maxime, n'a la main sur rien, personne n'a payé pour lui et surtout il n'a pas oublié. C'est l'un des seuls hommes employés par Cybelle et un délégué syndical plutôt actif. Côté ouvrier, on connaît déjà le prix de la revente de Cybelle. Ca signifie plus que la fin d'une belle histoire entrepreneuriale : la mise au ban, la galère et l'oubli. Alors c'est décidé, ils n'ont plus le choix : puisque personne ne parle d'eux, ce qu'il leur faut, c'est un mort.

14 commentaires:

  1. Oh magnifique chronique, j'en ai des frissons tellement tu as raison en disant qu'on y croit dur comme fer à cette histoire et ces personnages !

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    1. Merci Yvan car tu m'as donné envie de lire ce roman et j'en suis ravie :)

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  2. Yvan m'enlève les mots de la bouche. Encore un roman qui ressemble beaucoup à son auteur, mais son côté obscur ;) . Merci pour cette chronique très touchante. Bises de ta titi

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    1. Merci ma Titi <3 Un livre que tu dois lire ! Je suis certaine qu'il te touchera toi aussi :)

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  3. Une superbe chronique ! Il me tarde de le lire aussi 😊

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    1. Merci David :) Il me tarde aussi d'avoir ton retour ;)

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  4. J'ai adoré ce roman. Il y a tant de corrélations avec la vérité. ..malheureusement. on a pas à chercher bien loin.

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    1. Oui c'est bien triste ! un livre qui traite aussi de ce sujet : Les vivants et les morts de Gérard Mordillat. un très bon roman !

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    2. jean-michel isèbe29 avril 2016 à 10:57

      Excellentissime! Très très grand roman noir social à travers une saga familiale dans un terroir hexagonal . L'un des meilleurs ouvrages lus en ce qui me concerne depuis le début de l'année!

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    3. Je suis ravie de ce message Jean-Michel :) Il est vrai que c'est un grand roman que nous sert Hervé Commère !

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  5. jean-michel isèbe29 avril 2016 à 11:00

    Concernant Gérard Mordillat , il a publié aussi "La Brigade du Rire" qui , avec un humour dévastateur et un rire dévastateur , "dézingue" l'absurdité et l'injustrice criante de notre société!

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    1. Tiens je ne connais pas celui-là ;) Je le note car j'ai vraiment aimé "Les vivants et les morts" Merci :)

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  6. J'ai beaucoup apprécié ma lecture. Je pense découvrir un autre livre de l'auteur très vite.

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