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mercredi 30 mars 2016

Challenge Thriller


Moi qui ne suis pas très challenge, je me suis laissée tenter par "La rousse Bouquin " une blogueuse très sympathique qui vient de me mettre au défi de suivre le sien.
Elle en parle mieux que moi donc pour connaitre les clauses de ce contrat avec la diablesse aux cheveu de feu c'est ici :)

Précision, vous pouvez encore rejoindre ce challenge que vous soyez blogueurs, lecteurs, auteurs ....Le but est bien entendu l'échange, le partage, la découverte ! 


Alors vous commencez à me connaître, j'aime le Thriller mais pas que ! Donc du coup difficile de choisir ...Et il faut je donne les titres des romans à lire sur ce mois d'Avril !


Celui-ci est facile à choisir, vu que c'est votre sélection d'Avril !! Donc je me dois de le lire :)
Voila je ne m'engage pas plus car j'ai des lectures blanches à lire !

Soul of London - Gaëlle Perrin-Guillet


Ma "touche" perso:

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Mon score:


  • Originalité
  • Facilité de lecture
  • Charge émotionnelle
  • Dépaysement
  • Addictif
  • Instructif
  • Absence de longueur
  • Humour
  • Crédibilité
  • Coup de cœur



Quatrième de couverture:

Londres, 1892.
Un climat de peur.
Un flic qui boîte et un jeune orphelin.
Tous deux face à un meurtre...
... dont il ne fallait plus parler.

Jouant avec un côté « Sidekick », Soul Of London nous plonge dans une atmosphère londonienne fort bien documentée. Ce nouveau thriller, de Gaëlle Perrin, se révèle être aussi distrayant qu'angoissant.

lundi 28 mars 2016

Surtensions - Olivier Norek

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Quatrième de couverture:


Le capitaine de police, Coste, doit protéger un membre de son équipe. Il se retrouve au coeur d'une histoire réunissant pédophile, assassin, kidnappeur, braqueur... Pour s'en sortir, il devra faire face à ses démons


samedi 26 mars 2016

A vous de trouver ma prochaine lecture !

EDIT : Suite à vos votes ma lecture sera donc "Mémoria" avec 9 voix ! (L'été des lucioles 5 , En toute franchise 4Le jeu 2 et Poulet farci 1)

Merci encore d'avoir participé ! on se donne RDV le mois prochain pour une nouvelle sélection !

Aidez moi à choisir "votre" futur chronique ! Pour cela vous devez me dire ce que je vais lire  pour le mois d'avril ???

Le mois dernier , c'était "La Faux Soyeuse" qui avait remporté tous les suffrages, et je vous en remercie car cela m'a permis de le lire bien plus tôt et j'avoue que j'en suis encore toute bouleversée ! Ma lecture est est ici .

Donc voici les 5 romans présent dans ma PAL que je choisis de mettre en compétition ce mois-ci . Je vous ferai une chronique sur le roman qui aura été le plus plébiscité . Je vous laisse jusqu'à mardi pour faire votre choix.

Voila ma petite sélection  :


Henrik Petterson, marginal suédois qui vit de larcins, trouve dans le métro un portable dernier cri qui affiche obstinément "Tu veux jouer ?". Il va finalement cliquer "oui" et se retrouver entraîné dans la réalité d'un jeu où il va croiser le destin de Rebecca, une femme sérieuse et rationnelle récemment promue garde du corps.






Il suffisait qu'un super Bill Gates y pense. Plus de prisons aux frais du contribuable, de cavales, de matons. Juste une puce espion dans le fondement, surveillée par un satellite, et un Dieu électronique aurait l'humanité mondialisée à l'œil. Faut dire que cette humanité, la nôtre, en a besoin. Hilarante humanité, hélas. Avec une presse qui torchonne allégrement ses people. People mégadébiles qui se ruent dans un restau démentiellement à la mode, une usine désaffectée, tenue par des motards malfrats, Hell's Angels recyclés cuistots. Et, heureusement, quelques héros pour mener le jeu : un journaliste en voie de réinsertion éthique, une cosmonaute allumée, un cybermilliardaire illuminé pour la bonne cause, un bon père manipulateur et, pauvres de nous, les humains, benêts, lâches, moutonniers mais tellement cocasses qu'on en pleurerait. De rire. Un pamphlet monté comme un polar.

Du haut de ses neuf ans, Victor a quelques certitudes : c’est parce que François, son père, n’ouvre pas son courrier qui s’amoncelle dans un placard que ses parents ne vivent plus ensemble ; c’est parce que Claire et Pilar, ses mamans, adorent regarder des mélos tout en mangeant du pop-corn qu’elles sont heureuses ensemble. Et c’est parce que les adultes n’aiment pas descendre les poubelles au local peint en vert qu’il a rencontré son meilleur ami Gaspard.
En vacances à la résidence du Grand Hôtel du Cap-Martin, Victor partira à l’aventure sur l’étroit chemin des douaniers qui surplombe la côte en compagnie de Gaspard. L’été sera placé sous le signe de l’étrange avec une invasion de lucioles, des pluies sèches et des orages aussi soudains que violents. En guidant les garçons jusqu’aux passages secrets menant aux villas qui bordent le rivage, papillons, baronne et jumeaux feront bien plus que de leur ouvrir la porte des jardins enchantés.


Observée, traquée, isolée... Depuis son réveil à l'hôpital, Claire a basculé dans un véritable cauchemar. Elle se rappelle juste avoir aperçu une silhouette menaçante dans son appartement avant de s'écrouler. Aujourd'hui, en découvrant les bandages autour de ses poignets tailladés, la jeune femme soupçonne que la mort de son père, neurochirurgien, a été maquillée en suicide. Claire est-elle poursuivie par le même tueur ? Que cherche-t-il ? Et comment se défendre contre un ennemi parfaitement invisible ? Au fil des jours, les morts s'accumulent et des enfants sont atteints par un mal étrange. Claire n'a pas d'autre choix que de se plonger dans un douloureux passé. Et au bout du chemin, se trouve la vérité. Terrifiante.


Nous sommes en 2012. Frank Bascombe, le héros récurrent de Richard Ford, en a fini avec sa vie d’ancien journaliste sportif et agent immobilier. À 68 ans, il coule une retraite paisible dans une ville tranquille du New Jersey. Paisible… jusqu’à ce que l’ouragan Sandy vienne frapper la côte est des États-Unis.
Frank rend visite à son ex-femme, laquelle vit désormais dans une résidence médicalisée; recueille les confessions d’un vieil ami; et se trouve confronté à ses propres préjugés. En toile de fond, l’Amérique d’aujourd’hui, avec la bataille présidentielle Obama/Romney et la crise économique.
Caustique, bavard, malicieux et politiquement incorrect, Frank Bascombe demeure incontestablement l’un des personnages les plus attachants de la littérature américaine actuelle. De quoi satisfaire ses nombreux fans, qui ne cessent de le réclamer depuis la parution de L’État des lieux.


A vos votes !

jeudi 24 mars 2016

Le Monde caché d'Axton House - Edgar Cantero

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Quatrième de couverture:

Agé d’une vingtaine d’années, A. vient d’hériter d’Axton House, un mystérieux domaine niché dans les bois de Point Bless, Virginie. Etrange affaire, en vérité. A. ignorait avoir un cousin éloigné nommé Ambrose Wells, et savait encore moins que le pauvre homme s’était récemment défenestré le jour de son 50e anniversaire – trente ans jour pour jour après son père, et de la même façon que lui.

Accompagné de Niamh, jeune Irlandaise mutique de 17 ans présentée comme sa garde du corps, A. va de surprise en surprise. Quel sens donner à ces suicides ? Qu’est-il advenu du majordome qui s’est enfui le jour de la mort de son maître ? Sans compter ce labyrinthe dans le jardin, ou ces pièces secrètes sur lesquelles n’ouvre aucune porte. Tous deux grands fans de X-Files, Niamh et A. vont tenter de résoudre les énigmes auxquelles ils sont confrontés. Axton House est-elle réellement hantée ? Et que penser de cette rumeur qui voudrait qu’à chaque solstice d’hiver, sous le pâle halo lunaire, un mystérieux rassemblement s’y produise ?

Composé de notes, de rapports, de lettres, de journaux et d’enregistrements divers, le roman d’Edgar Cantero invente le gothique du XXIe siècle : soit une enquête surnaturelle à nulle autre pareille – une atmosphère à la Carlos Ruiz Zafon, une Maison des feuilles parfaitement accessible – se refermant sur le lecteur tel un piège jusqu’au retournement final.

mardi 22 mars 2016

Tête à tête avec Armelle Carbonel



J'ai eu le plaisir de rencontrer Armelle lors du salon de la mairie du VIIe arrondissement de Paris au mois de janvier. C'est une femme charmante, sourire aux lèvres. Vraiment une très belle rencontre ! Je suis ravie de pouvoir vous amener un peu d'elle sur le blog et j'espère que cela vous permettra de découvrir un très bon auteure et son roman Criminal Loft .



Quel lectrice "jeunesse" étiez-vous ?
Je garde un souvenir vague de mes lectures de jeunesse car l’écriture les a précédées. La plus marquante – et inoubliable - remonte à l’âge de dix ans, avec « Carrie » de Stephen King. Une
orientation déjà marquée par l’insolite…

Dépêche A.P. 27 mai 1979. 23h46. Un sinistre d'une ampleur tragique frappe la ville de Chamberlain, Maine. Des centaines de morts...

" Une mère puritaine, obsédée par le diable et le péché ; des camarades de classe dont elle est le souffre-douleur : Carrie est profondément malheureuse, laide, toujours perdante.

Mais à seize ans resurgit en elle le souvenir d'un « don » étrange qui avait marqué fugitivement son enfance : de par sa seule volonté elle pouvait faire se déplacer des objets à distance. Et ce pouvoir réapparaît aujourd'hui, plus impérieux, plus impatient... 

Une surprise bouleverse soudain la vie de Carrie : lorsqu'elle est invitée au bal de l'école par Tommy Ross, le boy-friend d'une de ses ennemies, n'est-ce pas un piège plus cruel encore que les autres ? 


Pouvez-vous nous parler du livre qui vous a le plus marqué ?
« L’Ombre du Vent » de Carlos Ruiz Zafon. Un récit touchant servi par une plume magistrale. Le Cimetière des livres oubliés m’a tiré les larmes…

Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, " ville des prodiges " marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. 
Un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. 

L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y "adopter" un volume parmi des centaines de milliers.

Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets enterrés dans l'âme de la ville : L'Ombre du Vent. 



Comment en êtes-vous arrivée à l'écriture ?
Un héritage génétique, sans doute ! Car là encore, j’ai la sensation de toujours avoir écrit. Mes premiers textes traduisaient mes questionnements sur la vie, la mort, la réincarnation… Mon désir
s’est affirmé ensuite pour exorciser quelques vilains démons croisés durant mon enfance.

Dans quelles conditions écrivez-vous ?
Les lieux publics m’inspirent. Pas forcément le décor, ni les bruits ambiants – puisque je m’isole toujours en écoutant de la musique – mais l’énergie que génèrent ces inconnus qu’on croise et qu’on ne reverra probablement jamais. J’ai besoin de différents décors pour la phase « créative », c’est la raison pour laquelle je me trimbale toujours avec ma besace d’écolière ! Le rapport au « papier » est très important pour moi. En revanche, je retourne me cloîtrer devant mon écran pour retravailler mon texte. Mais toujours en musique…

J'ai appris qu'au mois d'octobre, Criminal loft sera édité chez Milady Thriller. Quand on voit le parcours de votre roman édité en 2011 chez  The Bookedition puis chez Fleur sauvage en 2015. Pouvez-vous nous expliquer son chemin de croix .
Criminal Loft renaîtra effectivement en poche chez Bragelonne, dans la collection Milady Thriller dès le mois d’octobre ! Quant à son chemin de croix, il est sans doute atypique… Ce roman a connu de nombreuses vies avant de ressusciter chez Fleur Sauvage.
En 2011, je décide de le publier en autoédition. Fin 2012, un ami me confie avoir rencontré une directrice littéraire aux Editions du livre de Poche et celle-ci propose d’établir une fiche de lecture. Deux semaines plus tard, je suis reçue dans les locaux de ladite maison d’édition pour un projet de parution en « Inédit ». Début 2013, des remaniements internes stoppent ce bel élan et « Criminal Loft » redevient orphelin. En 2014, sur les conseils de mon « mentor », j’adresse donc mon manuscrit à MA EDITIONS. Bingo ! L’ouvrage est retenu, de pertinentes modifications sont suggérées, et je replonge dans la réécriture d’une nouvelle mouture. Mais le sort s’acharne… Quatre mois seulement après la signature du contrat, MA EDITIONS subit une liquidation judiciaire. Exit la parution annoncée en octobre 2014 ! « Criminal Loft » reprend donc le chemin de l’orphelinat, jusqu’à ce que ce que se dessine une belle FLEUR SAUVAGE, qui donnera un second souffle aux Lofteurs de Waverly Hills. Ces expériences successives ont toutes été bénéfiques. Sans compter le travail de réécriture, ce roman s’est enrichi d’une préface qui me tient à cœur et qui n’aurait sans doute jamais vu le jour sans cet étonnant périple….

La psychologie des personnages sont très important dans votre roman, comment avez-vous réussi à parfaire votre connaissance du serial-killer ?
Je suis certainement encore très éloignée de la réalité, mais je me documente beaucoup. La psychologie criminelle m’intéresse depuis très longtemps… Alors je lis des ouvrages sur le sujet, je
visionne les émissions qui retracent le travail des enquêteurs et ponctuellement, je fais appel à des
personnes de mon entourage en mesure de m’éclairer sur certains points épineux.

Quel est le rôle d'un auteur pour vous?
Délivrer un message, procurer des émotions, inciter à la réflexion et/ou à l’évasion.

Je vous offre la possibilité de rencontrer l'auteur ( encore vivant ou non) de votre choix, lequel choisissez-vous?
Edgar Allan Poe et… Cizia Zykë, Stephen King, Patrick Senécal. Impossible de choisir!
E.A.POE
Cizia Zykë

Si vous pouviez ôter un défaut à l'humanité ..
Sa propension à haïr.

Quel personnage de fiction aimeriez vous être ?
Le ridicule ne tue pas… Jessica Fletcher (Arabesque)
Non non je ne dis rien ...je ne fais aucuns commentaires même s'il faut bien l'avouer se serai très facile !!! ( Stef la blogueuse )

La musique ou chanson qui vous donne des frissons?
La symphonique Fantastique d’Hector Berlioz.



Avez-vous un projet en cours que vous aimeriez partager avec nous ?
Je travaille actuellement sur mon prochain roman qui paraîtra en janvier 2017… mais par superstition, je n’en dévoilerai pas davantage. Si, un indice quand même… ce sera un thriller !

Un grand merci pour vos réponses, je vous laisse le mot de la fin.
Merci à vous ! Et pour clore cet agréable moment en votre compagnie, je citerai Voltaire : "La lecture agrandit l’âme, et un ami éclairé la console ".

Bonus ! Quelques rencontres à venir :

- Le 25/03 : Cultura La Défense/Puteaux (92)

- Le 26/03 : Gibert Joseph Saint-Germain-en-Laye (78)

- Le 22/04 : Cultura Hénin-Beaumont (62)

- Le 23/04 : Cultura Villeneuve d’Ascq (59)

- Le 24/04 : Salon Les Mines Noires à Nœux-les-Mines (62)

- Le 22/05 : Salon d’Egreville (77)

- Le 04/06 : Espace Culturel Leclerc Chambly (60)

- Du 22 au 24/07 : Festival du polar « Le chien Jaune »

dimanche 20 mars 2016

Journal d'un vampire en pyjama - Mathias Malzieu


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Quatrième de couverture:

Journal intime tenu durant l'année où M. Malzieu a lutté contre la maladie du sang qui a altéré sa moelle osseuse et la mort personnifiée, Dame Oclès.

mercredi 16 mars 2016

Le Skyraff - Florence Gindre


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Quatrième de couverture:

Un elfe meurt en confiant un œuf mystérieux au jeune Espa : celui d’un Skyraff, un loup ailé. Entraîné malgré lui dans un tourbillon d’aventures, poursuivi par les sbires de l’Empereur, l’adolescent bravera les plus grands dangers, se confrontera à la magie pour survivre et luttera pour le continent.

Thomas Gindre, 13 ans, a imaginé cette histoire inspirée par Eragon et d’autres récits initiatiques. Florence Gindre, sa mère, l’accompagne et coécrit ce périple, entre mythologie et magie, sur un continent où les mortels sont menacés d’extinction. 

lundi 14 mars 2016

La faux soyeuse - Eric Maravelias



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Quatrième de couverture:


La Faux Soyeuse est un roman noir, pas de doute. Très noir. Suivant la définition d’Aurélien Masson, le directeur de la mythique série noire, un roman noir se doit de respecter au moins trois critères. Un milieu, avec son langage et ses codes, des personnages vivants et attachants, et une intrigue.
Pour le milieu, avec La Faux, on a la tête dans le sac. On est en banlieue, près de Paris, et au fil des 253 pages, le lecteur traverse deux décennies. La folie des années 80, les vols, les braquages, la belle vie, l’amour, et l’arrivée en masse de la dope dans les quartiers, la glissade et la chute irréversible de Franck, le héros, triste héros, racaille toxicomane au cœur tendre. C’est une odyssée, poignante et pathétique, dure et sans pitié. Pas de rédemption. Pas de pardon. Mais c’est aussi poétique et tendre, parce que ce sont des hommes et des femmes, comme vous, avec un cœur qui bat. Mais trop vite. Trop fort.
Puis les années 90 et les ravages du Sida, la déchéance, la maladie, la mort.
J’ai voulu, avec La Faux Soyeuse, porter un témoignage sur ce que fut ma vie. Ne vous y trompez pas, c’est un roman. Franck n’est pas moi et je ne suis pas lui. Mais ce qu’il a vécu, je l’ai vécu, moi aussi. En grande partie. C’est un roman qui s’adresse à tous, de tous âges et de toutes conditions. C’est ce qui se passe aux pieds de vos immeubles. C’est ce qui s’y est passé, en tout cas. Dans toute sa cruauté. Vous en avez entendu parler, mais jamais vous ne pénétrerez ce monde mieux qu’avec La Faux Soyeuse. Et sans danger pour vous, sinon celui d’être hantés par ces hommes et ces femmes.
Vous allez les aimer. Malgré tout. Malgré leurs vices et leur laideur. Malgré leur langage et leurs esprits tordus. C’est ce que je veux. C’était mes potos. Nous étions des enfants.
Les personnages : Ils sont là, et ils vous balancent ce qu’ils sont au visage, sans honte. Le bon comme le mauvais. Et leur folie vous capture. Leurs démons vous pénètrent.
L’intrigue : Elle est simple, affreusement simple, horriblement simple. Pathétiquement simple. Mais elle est l’enchaînement, le destin, qui vous prend et vous pousse irrémédiablement vers la fosse. De violences en cris, en trahisons. D’amertume en amertume, il vous entraîne dans le chaos, sans répit.
Dans ce roman, pour ce qui est du style, j’avais comme une obsession. Unir E.Bunker et J.Lee Burke. Mes deux auteurs fétiches depuis toujours. Le style au scalpel de la rue, son langage cru, direct, et la poésie de Burke dans les descriptions de l’environnement. C’était presque inconscient, au début, et puis cette évidence m’a sauté aux yeux. C’est comme ça que je voulais écrire. C’est comme ça que j’écrivais déjà. J’ai travaillé dans ce sens.